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Diplômés high-tech : un emploi en moins d'un mois



Diplômés high-tech : un emploi en moins d'un mois
Selon une enquête de l'Apec, 90 % des jeunes ayant obtenu un diplôme du supérieur en informatique ou en télécommunications en 2006 ont aujourd'hui un emploi. Ils étaient 77 % en 2005.

David Maume , 01net., le 28/09/2007 à 17h30

La high-tech est plus que jamais une valeur sûre pour les jeunes diplômés du supérieur (au moins bac +4) qui entrent sur le marché du travail. Ce sont les conclusions de l'Apec, qui, comme chaque année, a mené une étude mesurant leur taux d'insertion professionnelle pour chaque filière de formation.

Selon cette enquête, 90 % de ceux qui ont décroché en 2006 un diplôme du supérieur en informatique, télécommunications ou technologies multimédias occupent aujourd'hui un emploi. L'année dernière à la même époque, 77 % des promotions 2005 dans ces trois domaines avaient trouvé un poste.

Seuls les IUFM font mieux

Aujourd'hui, seuls les étudiants en IUFM (automatiquement embauchés par l'Education nationale, 93 % sont en poste) font mieux que les informaticiens. Les diplômés en physique, chimie, biologie et géologie sont les moins chanceux puisque seulement 55 % d'entre eux ont été recrutés et 37 % n'ont pas encore décroché de premier emploi.

Selon l'Apec, un diplôme en informatique permet de se placer plus rapidement que n'importe quel autre diplôme du supérieur. Alors que la durée moyenne de recherche s'élève à deux mois et demi tous secteurs confondus, un informaticien met en moyenne deux mois pour trouver un poste. La moitié décroche même leur premier emploi en moins d'un mois !

Pas étonnant quand on sait que certaines SSII s'engagent désormais à recruter une partie, voire l'intégralité, d'une promotion avant même que celle-ci ait obtenu son diplôme. D'ailleurs, en 2006, 57 % des diplômés avaient commencé à chercher un poste avant de terminer leur cursus.

Les recruteurs privilégient toujours les écoles d'ingénieurs

Sans surprise, l'étude de l'Apec confirme que la high-tech reste une discipline à dominante masculine : 88 % des jeunes diplômés sont des hommes. Sans surprise également, ce sont les écoles d'ingénieurs et de commerce qui attirent le plus les recruteurs et permettent de négocier les meilleures conditions d'embauche.

Tous secteurs confondus, les élèves des universités ne sont que 69 % à occuper un emploi alors que 78% de ceux qui sortent d'une école sont en poste. Ces derniers ont signé un CDI dans 76 % des cas, pour seulement 48 % de leurs homologues universitaires (toutes filières confondues, la moyenne est de 59 % de CDI pour les jeunes diplômés du supérieur en poste).

Enfin, le salaire annuel moyen brut des diplômés des grandes écoles, toujours toutes catégories confondues, est 1,2 fois plus élevé que celui des jeunes universitaires. Là encore, ceux de la filière informatique s'en sortent mieux sur le plan du salaire.

Malgré tous ces bons points, les informaticiens ne sont pas les plus heureux de leur situation. L'étude révèle que, dans le secteur privé, seuls 29 % des jeunes diplômés de l'informatique se disent très satisfaits de leur premier emploi, contre 35 % tous domaines confondus. Jamais contents, les informaticiens ?

PAUL-ANTOINE BISGAMBIGLIA | Mise à jour le 06/10/2007